Petite déprime hivernale ? Mauvaise passe ? Impression que rien ne marche ? Chutes du Niagara lacrymales ?
Allons, allons, mouchez-vous comme une bonne petite fille et lisez le mode d’emploi en cas de détresse émotionnelle .
I ) Tout d’abord, il faut mettre des mots sur votre douleur. Verbalisez votre mal-être : même à coups de grossièretés, on s’en fout. Mais pas avec n’importe qui malheureuse ! Ne balancez pas au premier policier qui passe que « les flics, c’est tous des cons ! », sous prétexte que votre ressentiment doit s’exprimer. Choisissez une personne qui pourra vous écouter avec empathie et sans jugement : une amie par exemple. Mais attention, là encore, pas celle qui vient de rater un exam’ ou qui s’est fait plaquer il y a deux jours…
II) Acceptez de régresser, mais de façon temporaire. Coocooner dans son lit, la télécommande dans une main, le pot de Häagen-Dazs dans l’autre : OK. Mais pas plus de 24 heures sinon, ce n’est plus une déprime mais la vraie grosse dépression qui va s’installer. Et le risque de vous retrouver dans « Confessions Intimes », votre mère ne supportant plus de vous changer encore à l’âge de vingt-deux ans.
III) Sortez de chez vous. Forcez-vous à prendre l’air tous les jours, même s’il fait froid, qu’il gèle et qu’il vente. Et de préférence le matin, le soleil matinal étant bénéfique pour le moral. Si temps pourri de chez pourri, essayez la luminothérapie. Super pratique, la lampe PHILIPS EnergyLight vous fournit la lumière naturelle dont vous avez besoin, à tout moment de la journée. 30 minutes d’exposition pendant quinze jours et hop ! vous voilà reboostée !
IV) Créez. Nul besoin d’être Léonard de Vinci ou Balzac, vous n’êtes pas ici dans la performance. Faire un gâteau, écrire son journal intime, un blog, dessiner, peindre, coudre, maquiller les morts ( considéré comme « art restauratif » en Belgique, préférez cependant une activité plus soft pour vous donner la pêche ) ou vos copines : tout le monde peut le faire, même en amateur. Tant pis si votre soufflé est raté, si vous faites des fautes d’orthographe, le principal étant de vous laisser aller.
V) Provoquez des occasions de rire. Au lieu de regarder Laurence Ferrari (ah, c’est vous ?) débiter les mauvaises nouvelles de la planète au journal télé, choisissez plutôt un film à effet Prozac : « Les Bronzés », « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? », « The Party »… Repassez-vous également les sketchs des Inconnus et de Florence Foresti sur Youtube. Après avoir passé une bonne heure à vous tenir les côtes, vous vous sentirez déjà plus légère !
VI) Nourrissez-vous correctement. Même si le chocolat (noir, pas au lait !) vous est fortement conseillé compte tenu de sa teneur en magnésium (régule l’humeur), inutile d’y ajouter chips, pizzas, hamburgers, frites et gâteaux (ndlr : je vais vomir). Ce n’est pas non plus le moment d’entamer un régime : si vous êtes déprimée et que par ailleurs, vous vous frustrez volontairement, vous risquez de craquer au moindre problème et de vous dégoûter encore plus…
VII) Si vous pouvez vous le permettre, partez en voyage. Pas obligatoirement loin (« c’est l’Australie ou rien ! ») ni longtemps. Quelques jours passés en dehors de son cadre habituel permettent souvent de faire le point et de redémarrer sur de nouvelles bases. Bien aussi, les retraites spirituelles dans un monastère qui vous font prendre conscience des vraies valeurs et des vrais enjeux de la vie.
VIII) Enfin, last but not least, R-E-L-A-T-I-V-I-S-E-Z ! Comme le souligne Philippe Olivier, journaliste et poète, dans son livre « Les 1000 et 1 secrets pour être heureux »(Ed. De Vecchi) : « Sauf cas extrêmes, aucun moment de la vie n’est si « noir » qu’il ne laisse la place à un minimum de joie. Encore faut-il se donner les moyens d’en reconnaître l’existence et de la savourer comme telle. »