Dans les salles depuis ce matin, Zulu est un film de Jérôme Salle, réalisateur français, mais c’est en anglais qu’il a été tourné. Inspiré du roman éponyme de Caryl Férey, celui-ci se range dans la catégorie des polars.
L’histoire se passe en Afrique du Sud autour d’une enquête policière. On retrouve dans les rôles principaux le célèbre Forest Whitaker en inspecteur (Ali Neuman) et le sexy Orlando Bloom, son acolyte policier (Brian Epkeen). Ces deux acteurs sont les seuls à être Américains car le reste du casting est Sud-Africain.
Le synopsis? La fille d’un célèbre entraîneur de football est retrouvée morte dans un jardin botanique et la police doit enquêter sur les circonstances de sa mort. Ce qui en apparence semble être un simple meurtre conduit les deux policiers et leur troisième acolyte (Dan Fletcher) sur la piste du dealer de drogue le plus dangereux de la région, « The Cat ». L’enquête prend alors une toute autre tournure, mais je ne vous révèle pas l’intrigue car j’espère que vous irez voir le film!
En dehors de l’enquête en elle-même, on peut aussi voir nos trois héros dans leur vie privée, chacun ayant ses problème personnels. Brian, divorcé, avec un fils de 17 ans qui ne lui parle plus et qui enchaîne les conquêtes d’un soir ; Ali, dont la mère vit dans les Townships ; et Dan, avec ses deux enfants, et une femme qui a le cancer.
D’après le réalisateur, ce film est 2en1 : en partant d’une enquête policière, il dépeint la vie en Afrique du Sud, entre quartiers blancs, colored (métis) où règnent violences et drogues, et Townships, quartiers noirs, les plus pauvres, mais où subsiste un tissu social ; le tout sur le fil conducteur du pardon que l’on retrouve tout au long du film.
Douze ans après la fin de l’Apartheid, il reste beaucoup de problème en Afrique du Sud. Zulu est donc un film d’action avec une touche socioculturelle, qui révèle les problèmes subsistants en Afrique du Sud mais également un long métrage teinté de réflexion car nous suivons l’enquête en même temps que la police.