C’est un prénom que peu de personnes doivent porter mais il s’agit bien du prénom de notre bellâtre. Enfin, après quelques mois de suspense intense (ou pas, si vous avez oublié), le petit fou de la Nouvelle Star fait son show dans son album: Au bord du monde
C’est un peu une découverte du nouvel Ycare, car, avouons-le, on est plutôt séduit en entendant le premier single, Alison sonne sonne … Fallait trouver n’empêche, ce petit refrain qui, avouons-le, reste bien dans nos petites têtes. Ce single apparaît simple, avec une voix rocailleuse, assez surprenante pour le chanteur qui ne nous a pas habitués à cela. Comme nous, cela vous fait peut-être penser à un jeune chanteur qui imite un vieux chanteur …
Oui, mais, l’album alors ? Et bien, que dire à part que cela a du style. Humm, est-ce pour autant suffisant ? Très bonne question, en philosophie, il faudrait deux parties : oui, non puis une synthèse. D’accord, nous n’allons pas nous lancer dans ce résonnement, mais tenter de vous décrypter l’album.
Opus en 10 titres, 40 minutes d’Ycare vous sont offertes. On démarre avec Alison. Bon là, vous connaissez la chanson, le clip et les paroles. Votre avis sur cette chanson doit être déjà forgé. Elle est suivie de J’y crois encore, pas mal du tout, même si ressemblant à beaucoup d’autres chansons. S’ensuivent plusieurs titres : Aubépine, La Colombe et le Corbeau, Sainte Anne, des chansons qui s’écoutent bien. Pas des tubes, mais une bonne qualité, la simplicité, quelques accords de guitare, et une voix toujours rocailleuse.
Jusque là, on ne s’est pas encore endormi mais bon, on ne s’est pas passionné non plus pour le chanteur. Le titre L’étrangère j’veux qu’on baise vous reste couak ! Après des mélodies guitares, des solos vocaux, on arrive à une petite aventure. Etonnant ?! La première écoute de ce titre est assez surprenante, et casse même un peu le rythme de l’album, bien que la musique soit au niveau.
Bon, plus que quatre titres… presque arrivé, si si. On entre dans le domaine des mélodies plus mélancoliques.
Que se passe t-il ? On ne va pas se petit suisse-ider (références les Nuls) quand même ? Non, mais c’est triste. Joli, mais triste. Et cela vous gâche un peu la bonne humeur qui vous animait jusqu’alors. Ah, on notera quand même les effets des mélodies plus rock.
Dernier titre, que disons-nous ? Pas un titre, mais un extrait d’ Ycare en acoustique, durant plus de onze minutes. Très bonne idée. Cela ajoute une touche de réel aux chansons écoutées avant. Même si la poésie au début nous attriste plus qu’elle ne nous motive, on entre dans les versions originales des titres. Cependant, n’espérez pas d’applaudissements dans ce live…
Dommage.
Rien d’autre à ajouter sinon. Si vous aimez vraiment, continuez : l’album est à la hauteur, mais ne touchera pas tout le monde.