Vous avez aimé Twilight? Vous allez adorer Sublimes Créatures! Heu, oui, mais non… Après avoir vu les affiches dans le métro qui me faisaient terriblement penser à Twilight, j’ai vite changé d’avis en voyant le film! Certes, l’amour impossible entre deux êtres dont l’un n’est pas humain est de nouveau au rendez-vous, mais les enjeux sont différents.
Ici, nous avons Lena, une enchanteresse qui débarque dans un énième nouveau lycée à l’aube de ses 16 ans, âge auquel elle devra choisir entre la lumière ou les ténèbres. Choix qui se révèlera bien difficile aux vues des pressions familiales et d’Ethan Wate, amoureux transi de la jeune fille.
Sublimes créatures n’est pas le film aux grandes surprises. Il est difficile de rentrer dans l’histoire et de s’imprégner des personnages. On aurait voulu être beaucoup plus happé par le film, charmé par Ethan et énervé par Sarafine, autre protagoniste, mais non. Les jeux d’acteurs et l’histoire ne sont pas poussés au maximum.
Quelques déceptions côtoient cependant des ouvertures intéressantes qu’on espère voir exploitées dans les volets suivants. (Oui il y a 4 tomes).
L’histoire : La romance entre Ethan et Lena est fébrile et on aime ça. Même si elle aurait pu être davantage exploitée, elle attendrit. La fragilité du regard de Lena sur Ethan est pleine de vérité, mais encore une fois, le jeu n’est pas abouti. Le scénario est un peu survolé malgré de bonnes idées et de bons personnages (La voyante ; Macon, l’oncle des ténèbres mais gentil au fond…) quant à certaines scènes, elles ne sont pas toujours essentielles. Sur un film de deux heures, les longueurs donnent vite mal aux fesses ! Non, mais en vrai, la table qui tourne pendant 10 minutes, ce n’était pas la peine!
Les personnages : Une Emma Thompson inégale qui aurait pu apporter une réelle valeur ajoutée au film. Présente mais pas assez mise en avant, elle peine à défendre son (double) rôle malgré son hystérie. On regrette que les rôles secondaires soient bâclés et pas assez développés. Que ce soit Amma la voyante ou Ridley la cousine un peu folle, aucune des deux n’arrivent à se démarquer : ces personnages laissent des interrogations tout au long du film, ce qui est bien dommage… C’est quoi une « voyante » ? Pourquoi les ténèbres ? Comment Macon a su pour Ethan ? Pourquoi, pourquoi ? On aurait aimé ressentir davantage la tension entre les personnages des ténèbres et la petite Lena en plein doute. Les enjeux du choix de cette dernière entre les ténèbres et la lumière ne sont pas assez expliqués. Ce n’est qu’à la fin qu’on comprend les répercussions que vont avoir cette décision.
Premier film d’une saga de 4 volets, Sublimes Créatures commence donc en douceur… On espère un peu plus d’épaisseur par la suite.
PS : Si vous avez aimé Twilight, c’est bien. Si vous n’avez pas aimé, ce n’est pas grave : promis, les personnages sont moins blafards que ceux de Stephenie Meyer.