Robert Pattinson

… Parce qu’il suce…

Replacez cette phrase dans son contexte avant d’appeler la brigade de la vulgarité. Depuis son rôle dans Twilight, Robert Pattinson AKA Edward Cullen fait couler beaucoup d’encre, et battre le cœur de la moitié des pré (et post avouons sans honte) pubères chevelues de la terre. Son rôle de vampire, sombre, torturé, fort et néanmoins follement romantique en font le nouvel homme idéal. En effet, merci la crise (ben ouais y’a pas que les conséquences sur ma CB bloquée qui me préoccupent) qui nous colle une peur à peu près équivalente à celle provoquée par la vue d’un pantalon en strech, on est à la recherche d’un héros, d’une épaule, d’un amoureux qui souffre autant que nous, un peu cérébral (du cerveau supérieur je précise !), et l’ami Rob représente tout ça.
On s’est plaintes pendant des années que les hommes nous faisaient nous faire du mauvais sang, aujourd’hui on hurle toutes comme des loups enrhumés à la pleine lune pour qu’on vienne nous croquer le cou, et ne plus nous lâcher.

Robert Pattinson

… Parce qu’il regarde en dessous …

 Et pas de nos jupes comme les gars louches du RER. Il nous enflamme d’un regard en diagonale, un peu farouche, puisque ce faux timide redoute la célébrité, ne comprend pas pourquoi les filles font du lancer olympique de culotte à la vue de son orteil, son côté victime de son succès nous émeut. On a un peu envie de le câliner violemment sur une île déserte sans palmiers (on ne sait jamais si y’a des femmes palmiers, elles pourraient succomber aussi !) pour le protéger des assauts de blondes micro-ondiennes. En gros, un homme qui ne parle pas beaucoup mais qui vous suspend par sa pupille c’est un peu l’effet incendie estival dans les forêts grecques. Voilà ce que je retiens de mes cours de physique, y’a des alchimies universelles.
 

Robert Pattinson

… Parce qu’il est polygame… Sans nappe sur la tête.

Kristen Steward, Katie Leung et les trois quarts du supplément « jeunes actrices » de Studio : Public se perd dans son harem et nous aussi . Ce qu’on comprend, c’est qu’un homme convoité fait plus envie qu’un solitaire abandonné sur la A6. C’est comme un it-bag, plus les autres le veulent, plus nous, on rêve de ses anses et de son cuir tout doux en se l’imaginant pendu à notre bras attisant toutes les jalousies.  C’est presque aussi excitant qu’assister à un défile Haute Couture Chanel: celle qui réussit le défi de l’épingler se sent privilégiée, c’est une exclusivité toutes saisons le Rob ! Donc, on se jette toutes dans la course, chaussées de nos plus belles baskets.
 

Robert Pattinson

… Parce qu’il est anglais… Et qu’à Londres, il pleut, et quand il pleut on s’embrasse (dans les films ! en vrai t’as le mascara qui clignote, la face d’un panda transgénique et tu embrasses ton mouchoir c’est tout !)
 
Bon, ça va, c’est parce que j’ai un parapluie scotché à mon crâne que mes hormones vont s’affoler pour un Robert. C’est plutôt, à l’instar de Jude, son charme discret, son vice caché, son aspect « Saint qui touche » sans faire exprès, sa nonchalance, son apparence négligée de celui qui ne sait même pas qu’il a un physique à rendre végétalienne une lionne affamée, son style qui oscille entre désinvolture et élégance, qui rappelle que Rob vient de la contrée de la marmelade. Et, pour celles qui ont vu quelques films de Tim Burton, le Londres sombre, intrigant, la froideur légendaire des english, ne peut que donner envie d’injecter quelques degrés à la température corporelle de celui sur qui tout semble glisser (ahhhh la pluie) sans le toucher d’un iota. 

Au lieu d’écrire trois paragraphes, en fait, je me dis, j’aurais juste pu dire qu’il était beau non ? !!!!! (ancien mannequin, ça aideSourire
)

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