C’était l’évènement à ne manquer sous aucun prétexte. Après avoir parcouru pas moins de 400 villes, la compagnie québécoise du Cirque Eloize était de retour au Grand Rex pour un spectacle dément.
Quoi ? Vous n’avez pas aperçu de clown au nez rouge et de fauves aux pelages tachetés ? Halte. Le spectacle ID (qui signifie identité) n’est pas un cirque comme les autres, loin de là. Son but ? Dépoussiérer l’image du cirque traditionnel. Et il le fait plutôt bien!
Il s’agit d’un spectacle contemporain qui regroupe une brochette de 14 artistes enchaînant, à un rythme effréné, des figures acrobatiques et des danses urbaines telles que le break dance et le hip-hop. Le tout dans une ambiance futuriste et un décor urbain (immeubles, tags, chantiers).
Au programme ? Un jongleur qui fait rebondir ses balles sur des plaques en plexiglas au milieu d’un chantier, une contorsionniste étonnante de fluidité et d’expression et des acrobates qui n’ont peur de rien. Ajoutez à cela du VTT trial, des rollers, du trampomur, de l’équilibrisme, du tissu aérien et une roue Cyr. Un ballet virevoltant, aérien et plein d’inventivité mené à bien par une troupe jeune, dynamique et talentueuse à l’énergie communicative.
Les plus : Une bande son électro-rock qui donne du rythme, une mise en scène imaginative, des jeux de lumière à couper le souffle et une pointe d’humour.
On ne s’ennuie pas une minute, les numéros s’enchaînent à toute vitesse et on reste captivé tout au long du spectacle.
Bref, un ensemble bourré d’énergie, enjoué, frais et varié qui allie très bien nos repères du cirque « classique » et les « techniques urbaines ». On valide !